Et voilà, l'heure de la dernière rencontre au pays du Soleil Levant a sonné (bon, ok, en attendant le prochain avion) , on retrouve Kunihiko qui après sa création nippo-italiano, nous propose un plat très populaire au Japon. Oyakodon signifie littéralement la maman et l'enfant dans le même bol (de riz). Cotcotcot ! Poulet et œuf se retrouvent dans un niz douillet de petits grains blancs. Ce plat est de la « comfort food » par excellence, fondant à souhait, sa saveur umami ravira vos papilles. Et si c'est si bon, ce n'est pas par hasard, Kunihiko est perfectionniste, il ne lave le riz non pas une fois, non pas trois, mais bien six fois. Il travaille avec précision et a le goût pour les choses bien faites, pas étonnant avec une formation de designer d'intérieur. Concentré mais pas austère, bien au contraire, il vous met parfaitement à l'aise, l'air de rien, très omotenashi. A vrai dire, ce plat tout simple est un de mes meilleurs souvenirs gustatif en terre nippone.


Oyakodon (2 personnes) 

- riz rond japonais
- 2 oignons
- shimeji (champignons d'Asie de l'Est)
- 1 bonne cuisse de poulet
- 3 œufs
- quelques feuilles de mitsuba (persil japonais)
- huile de colza
- huile de sésame
- sake
- mirin
- shoyu (sauce soja)
- dashi (bouillon de bonite séchée et algues konbu)
- fécule de pommes de terre

Si vous avez bien suivi, vous savez déjà qu'il faut rincer le riz 6 fois pour un riz parfaitement parfait. Direction ricecooker pour les petits grains blancs. Hachons les oignons grossièrement pour les faire revenir dans de l'huile de colza. Ajoutons les champignons shimeji, le poulet découpé en petits morceaux. Arrosons le tout d'un peu d'huile de sésame, d'une bonne cuillère à soupe de sake et un tout petit peu d'eau. Une ou deux cuillère à soupe de fécule de pommes de terre pour l'onctuosité. Mélangeons et puis faisons sauter le tout. Vient au tour de l'ingrédient clé au goût si particulier : le dashi, en petite quantité. Quelques cuillérées mirin et puis de shoyu (la moitié de la quantité de mirin), et faire bouillir le tout. Ajoutons les œufs battus et remuons à feu doux. Servons le riz dans un bol (très important, sinon ce n'est plus un donburi,  un bol de riz garni) ,  recouvrons du mélange mère-enfant et un peu de vert ne fait pas de mal, quelques feuilles de mitsuba par-ci par-là. Voilà c'est prêt à être dégusté avec une bonne soupe miso. Mmmh, meshia meshia oishii comme on dit là-bas !





Oyakodon, le petit nid de riz douillet de Kunihiko

vendredi 18 septembre 2015


Et voilà, l'heure de la dernière rencontre au pays du Soleil Levant a sonné (bon, ok, en attendant le prochain avion) , on retrouve Kunihiko qui après sa création nippo-italiano, nous propose un plat très populaire au Japon. Oyakodon signifie littéralement la maman et l'enfant dans le même bol (de riz). Cotcotcot ! Poulet et œuf se retrouvent dans un niz douillet de petits grains blancs. Ce plat est de la « comfort food » par excellence, fondant à souhait, sa saveur umami ravira vos papilles. Et si c'est si bon, ce n'est pas par hasard, Kunihiko est perfectionniste, il ne lave le riz non pas une fois, non pas trois, mais bien six fois. Il travaille avec précision et a le goût pour les choses bien faites, pas étonnant avec une formation de designer d'intérieur. Concentré mais pas austère, bien au contraire, il vous met parfaitement à l'aise, l'air de rien, très omotenashi. A vrai dire, ce plat tout simple est un de mes meilleurs souvenirs gustatif en terre nippone.


Oyakodon (2 personnes) 

- riz rond japonais
- 2 oignons
- shimeji (champignons d'Asie de l'Est)
- 1 bonne cuisse de poulet
- 3 œufs
- quelques feuilles de mitsuba (persil japonais)
- huile de colza
- huile de sésame
- sake
- mirin
- shoyu (sauce soja)
- dashi (bouillon de bonite séchée et algues konbu)
- fécule de pommes de terre

Si vous avez bien suivi, vous savez déjà qu'il faut rincer le riz 6 fois pour un riz parfaitement parfait. Direction ricecooker pour les petits grains blancs. Hachons les oignons grossièrement pour les faire revenir dans de l'huile de colza. Ajoutons les champignons shimeji, le poulet découpé en petits morceaux. Arrosons le tout d'un peu d'huile de sésame, d'une bonne cuillère à soupe de sake et un tout petit peu d'eau. Une ou deux cuillère à soupe de fécule de pommes de terre pour l'onctuosité. Mélangeons et puis faisons sauter le tout. Vient au tour de l'ingrédient clé au goût si particulier : le dashi, en petite quantité. Quelques cuillérées mirin et puis de shoyu (la moitié de la quantité de mirin), et faire bouillir le tout. Ajoutons les œufs battus et remuons à feu doux. Servons le riz dans un bol (très important, sinon ce n'est plus un donburi,  un bol de riz garni) ,  recouvrons du mélange mère-enfant et un peu de vert ne fait pas de mal, quelques feuilles de mitsuba par-ci par-là. Voilà c'est prêt à être dégusté avec une bonne soupe miso. Mmmh, meshia meshia oishii comme on dit là-bas !





Instagram

© Madeleine à bicyclette. Design by Fearne.